• /Mark Krolikowski Victor Alcorn Splash News

    Crédits Photo : Victor Alcorn/Splash News

     
    Mark Krolikowski enseignait dans la même école catholique depuis plus de 30 ans. La direction a décidé de le licencier pour des raisons morales : il était devenu transgenre et s'habillait donc comme une femme. Explications.
     

    L’histoire de Mark Krolikowski ressemble étrangement à celle du personnage principal du film de Xavier Dolan, "Laurence Anyways". Professeur dans une école catholique de New York, Mark Krolikowski a été licencié pour une raison morale : "il est pire que gay".

    Depuis quelques temps, Mark Krolikowski avait changé de look. Il venait en cours avec des cheveux longs, des ongles manucurés et vernis, des boucles d’oreille. Mark était devenu transgenre, cela signifie qu’il n’avait pas l’intention de changer de sexe mais qu’il se sentait mieux dans "un style féminin", dans des vêtements de femmes. Âgé de 59 ans, il avait enseigné pendant 32 ans dans l’école Saint Francis Prep, dans le quartier du Queens à New York. Il a souvent été congratulé pour son travail, sons système éducatif et ses spectacles musicaux, explique le site d'ABC News.

    En 2011, Mark Krolikowski a été convoqué dans le bureau du directeur. C’est à ce moment qu’il a avoué être transgenre et qu’il avait l’intention de donner les cours habillé en femme. Mais, pour Frère Leonard Conway, directeur de l'école, être transgenre est "pire que d’être gay". Ce dernier l’a donc interdit de toute approche avec les élèves tant qu’il serait habillé en femme.

    "Il est extrêmement attristé et choqué étant donné le mal qu’il s’est donné pour cette école pendant plus de 30 ans", a déclaré l’avocat de Mark Krolikowski, Andrew Kimler. Ce dernier a ajouté que même si son client travaillait pour une école catholique privée, il était protégé légalement par des lois antidiscriminatoires.

    De son côté, l’école certifie que "Mark Krolikowski n’a pas été licencié pour des raisons discriminatoires", a assuré l’avocat de celle-ci, Phil Sempervivo.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique