• BUZZ DU JOUR - "Mon Dakar du Coeur" : Alain Michoulier, le concurrent du Dakar 2013 sans le sou

     

    Alain Michoulier Mon Dakar du Coeur
     
    Alain Michoulier s'est lancé un défi pour cette année 2013 : participer au Dakar 2013 sans aucun sou... ou presque. Avec seulement 190 000 euros de budget, il est parti samedi dernier de Lima, au Pérou. Petit focus sur son "Dakar du Coeur".
     

    Le départ du Dakar 2013 a été donné samedi dernier à Lima, capitale du Pérou. Et parmi tous les participants, il y en a un qui a vraiment retenu l’attention des médias. Il s’agit d’Alain Michoulier. "Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Je ne veux pas qu’il y ait un gramme de business dans ce projet, aucune entreprise n’aura donc un autocollant sur ma voiture. Tous ceux qui ont donné l’ont fait avec le cœur", avait-il déclaré au mois de novembre dernier lors de la présentation de son véhicule, relayé par Le Progrès.

    "Viktoir", voici comment le lyonnais ancien rallyman amateur a appelé sa Toyota. Un nom prémonitoire ? Il faut avouer que la victoire d’Alain Michoulier risque d’être quelque peu compliquée. En effet, à 63 ans il s’est engagé dans son premier Dakar avec presque aucun sou en poche… ou presque. Il a tout de même déboursé 190 000 euros en deux ans rien que pour ce projet. Et, cette entreprise lui tient énormément à cœur puisqu’il compte concourir pour les enfants atteints de cancer. Son seul objectif est "d’ouvrir une fenêtre de vie" pour les enfants hospitalisés à l’Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Léon-Bérard. Son Dakar, il l’a surnomme "Mon Dakar du Cœur" et un cœur il faudra qu’Alain en ait et qu’il soit bien accroché car la course risque de ne pas être facile.

    Son véhicule rouge, il l’a "trouvé au fond d’un garage, à Toulon, pour 25 000 euros. Il n’y avait plus grand-chose d’opérationnel, donc on l’a reconstruit de A à Z", a-t-il expliqué à 20 Minutes. Coût total des réparations : 35 000 euros. Il a donc dû débourser 60 000 euros rien que pour le véhicule. "Quand je recevais un chèque de 150 euros, je partais acheter des pièces", a-t-il ajouté. Et, malheureusement, même au départ sa voiture n’était pas encore finie. Mais, pour rajouter les pièces manquantes, il pourra toujours compter sur son co-pilote, Bruno Seillet, qui compte tout de même cinq Dakar à son actif.

    Conscient des difficultés qu’il devra traverser dans le désert, Alain Michoulier déclare, avec lucidité, qu’"on n’a pas de puissance, on devra donc faire une course astucieuse. Et bien naviguer. Moins tu t’arrêtes, plus tu gagnes du temps. Il faudra absolument éviter l’élimination hors chrono. On risque d’arriver le soir à pas d’heure ! Mais on n’a pas le droit d’abandonner".

     

    Crédit Photo : http://renaissancedakar.com/blog/


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